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Axéréal élevage « Généraliser les bonnes pratiques »

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«Dans notre organisation, c’est le service QSE qui gère la biosécurité pour les usines d’aliments, l’accouvage et les organisations de production. Puis les consignes redescendent dans tous les services concernés par la mise en œuvre des procédures, l’usine comme l’organisation des tournées et les livraisons, ou bien encore les visites d’élevage. Nous avons intégré cet aspect biosécurité à notre HACCP avec deux niveaux de procédures : la gestion au quotidien, que ce soit les chiffonnettes pour les contrôles, les analyses sur les matières premières, le nettoyage-désinfection en routine ou les protections pour les visites en élevage, à laquelle s’ajoutent les consignes particulières en cas de crise. Nous travaillons les aspects salmonelles depuis longtemps avec des aliments thermisés, les contrôles des matières premières, notamment par les plans collectifs, mais la crise de l’influenza aviaire nous a fait accentuer les choses, même si aucun de nos sites n’a été concerné. Depuis, nous avons, par exemple, installé à l’entrée de tous nos sites une zone équipée de buses pour la désinfection des roues et des bas de caisse des camions. Au quotidien, les camions livrant les aliments sont les seuls concernés, mais en cas de crise, tous seront désinfectés, y compris ceux qui livrent nos matières premières. Pour faciliter les choses, nous testons actuellement un équipement fixe sur un camion avant de le généraliser à toute notre flotte.

Nous organisons également pour nos opérateurs, tous les deux ans, une formation à la HACCP qui compte donc un volet biosécurité. Nous accentuerons la communication en cas de crise. Les procédures sur les élevages, tant pour les protéger que pour protéger nos camions et donc ensuite nos sites, comptent le respect absolu du zonage avec les zones interdites et une désinfection systématique à l’entrée comme en sortie. Certaines choses relèvent du bon sens, par exemple, les voitures pour les visites d’élevage restent dehors. Les technico-commerciaux, outre les équipements habituels, disposeront, en cas de crise, de pulvérisateurs pour désinfecter leurs véhicules. Il reste, au niveau collectif, à bien déterminer les meilleures procédures de nettoyage-désinfection et l’impact sur l’environnement des produits utilisés. »

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